Oman est de plus en plus prisé par les productions cinématographiques pour sa beauté naturelle spectaculaire et son ensoleillement toute l’année. Toutefois, avec cet attrait, de nouveaux défis environnementaux apparaissent — notamment en raison du changement climatique et de la préservation des sites naturels et patrimoniaux. Les équipes de production doivent désormais adapter leur approche pour trouver un équilibre délicat entre création artistique et conservation.
Un climat favorable mais changeant
Pendant des années, le climat stable et ensoleillé d’Oman a été un atout majeur pour les cinéastes. Mais ces derniers temps, les effets du réchauffement global se font de plus en plus sentir. Pour en savoir plus sur la manière dont l’industrie locale s’adapte à ces enjeux tout en soutenant la production créative, consultez ce site : https://gsfilmprod.com/.
- Vagues de chaleur prolongées, avec des températures dépassant 45 °C dans les régions désertiques,
- Précipitations imprévisibles et aridité accrue dans les zones montagneuses et côtières,
- Tempêtes de sable fréquentes (vents shamal ou haboob) perturbant les tournages en extérieur.
Ces conditions difficiles peuvent endommager le matériel, épuiser les équipes et nécessiter des ajustements logistiques tels que l’augmentation des points d’hydratation, des zones de repos climatisées et des plannings flexibles.
Réserves naturelles et paysages protégés
Oman abrite de nombreuses zones écologiquement sensibles et paysages protégés, notamment :
- La réserve de tortues de Ras al Jinz,
- Wadi Shab et Wadi Tiwi,
- Jebel Akhdar et les monts Hajar,
- Le Quart Vide (Rub’ al Khali).
Ces lieux attirent les réalisateurs pour leur beauté, mais l’accès y est strictement réglementé. Le matériel lourd, la construction de décors et la perturbation des habitats sont généralement interdits sans permis. Les équipes doivent se conformer aux lois de protection de l’environnement pour minimiser leur impact sur la faune et les écosystèmes.
Sites historiques et culturels sous réglementation
Outre les espaces naturels, Oman offre un patrimoine archéologique et culturel remarquable, comme le fort de Bahla, la ville de Nizwa ou Al Balid. Tournages et prises de vues dans ces sites sont soumis à des conditions strictes :
- Interdiction de poser du matériel directement sur les ruines,
- Effectif et déplacements des équipes limités et contrôlés,
- Permis obligatoires délivrés par le ministère du Patrimoine et du Tourisme,
- Présence d’un superviseur officiel sur le plateau.
Ces mesures permettent de protéger les structures fragiles et de préserver l’héritage culturel d’Oman.
Alternatives sûres et durables
Pour contourner les restrictions et réduire l’impact environnemental, de nombreuses productions optent pour :
- Des repérages par des professionnels afin de trouver des sites visuels équivalents mais moins sensibles,
- Des effets numériques (VFX) pour reproduire ou enrichir les décors naturels,
- Des studios intérieurs conçus pour recréer des environnements désertiques, montagneux ou côtiers.
Collaborer avec des sociétés de production locales est vivement conseillé, car elles maîtrisent les réglementations et facilitent l’obtention des autorisations et la gestion logistique.
Vers une industrie cinématographique plus responsable
Face aux enjeux environnementaux, le secteur cinématographique omanais adopte progressivement des pratiques éco-responsables, telles que :
- Réduction des déchets sur les plateaux,
- Recours aux énergies renouvelables lorsque possible,
- Gestion efficiente des ressources en eau,
- Sensibilisation des équipes aux enjeux de durabilité et aux réglementations locales.
Ces initiatives s’inscrivent dans les tendances mondiales et sont de plus en plus valorisées par les partenaires internationaux, les festivals et les plateformes de streaming.
Oman reste une destination exceptionnelle pour le cinéma, mais les contraintes climatiques et les réglementations sur les zones protégées doivent désormais être prises en compte à chaque étape d’un tournage. En respectant les règles locales, en adaptant les méthodes de production et en adoptant des pratiques durables, il est parfaitement possible de filmer à Oman tout en préservant son patrimoine naturel et culturel unique.
